Dans cette nouvelle rubrique, nous vous présenterons chaque mois jusqu’à l’élection du nouveau mandat un ancien membre d’Altéo Conseil.

Présent lors de l’inoubliable soirée du gala des 50 ans d’Altéo Conseil, M. Michel Bavière, l’un des deux fondateurs de notre Junior, nous a dévoilé ses impressions sur l’évolution de la structure depuis l’aventure de sa création en 1969.

Michel Bavière en compagnie de Raphaëlle Bougler et de François Chauvel

Interrogé par Hortense de Meaux et Juliette Raoul-Duval sur l’image de notre Junior-Entreprise 50 ans après sa fondation, M. Bavière nous a ainsi confié à quel point Altéo Conseil renvoyait selon lui à «une image de Junior-Entreprise plus que dynamique », en en donnant pour preuve «le monde, l’ambiance et l’enthousiasme» vus «partout» lors de cette soirée. «C’est une vraie leçon» a-t-il ajouté. Concernant l’évolution de notre Junior-Entreprise, il a avoué qu’il aurait souhaité voir cette dynamique à ses débuts. De fait, ceux-ci étaient encore bien balbutiants, comme toute création, et la Junior-Entreprise fonctionne maintenant «mieux que bien».

Les conditions sont en effet extrêmement différentes aujourd’hui, où NEOMA Business School développe de nombreuses opportunités pour nous permettre de monter en compétence. Différents partenaires nous soutiennent également pour nous nous aider à nous améliorer continuellement. Quant à savoir si les fondateurs avaient recherché l’appui et le soutien d’entreprises à l’instar d’EY, qui nous aide régulièrement, et notamment en matière de communication, M. Bavière explique y avoir naturellement pensé, mais les débuts «ont été difficiles» et les ont obligés à ajourner ce projet. Leur stratégie s’était d’abord concentrée sur le nombre d’étudiants capables d’aider les entreprises, avant de vouloir créer des liens à proprement parler avec elles. Mais ces liens se sont finalement formés dès la première année, notamment avec le crédit industriel de Normandie, avec qui ils ont continué à travailler et qui leur ont fait une excellence publicité. La priorité n’était pas là: «Au départ, on survivait le mieux que l’on pouvait sans trop se poser de questions». La question majeure était avant tout celle de la pérennité, d’assurer une solide assise à l’association.

Pour finir, M. Bavière nous suggéra quelques actions à mener dans le choix des partenaires «pas forcément des entreprises du CAC40» mais aussi des PME, dont il connaît plusieurs structures à Lyon. En effet, les PME ont selon lui besoin d’apprendre «comment travailler, comment agir» mais surtout savoir valoriser auprès des clients «ce qu’elles font bien».

Michel Bavière et Margaux Chabre

M. Bavière termina sur un conseil sous forme d’encouragement: «Altéo a un grand rôle à jouer là-dessus. Vous travaillez d’une manière citoyenne, sociale, vous allez dans le bon sens au niveau écologique mais vous ne savez pas le faire savoir à vos clients. Altéo a un énorme travail à faire là-dessus et a un potentiel énorme à développer.»

Anne-Constance COJAN, Chef de Projet